Ce n'est pas gagné !

Hier commençait le traitement, le vrai... Celui qui envoie des rayons pour exterminer les restes possibles de ce cancer (de m...).

La machine est nouvelle du mois de juin et récente niveau technologie. Visiblement, c'est grâce à cela que j'ai réduis mon nombre de séances. Elle est plus puissante et permet de faire plusieurs choses en même temps.

Ce n'est pas gagné !

Voilà la bête !

Je ne vous ai donc pas menti. Je ne vais absolument pas dans un "tunnel" comme pour une IRM ou un scanner.

J'ai toujours vue sur la salle, le plafond... ^^

Les infirmiers m'ont expliqué que la séance commencerait toujours pas un scanner. Avec ces milliers de radios en un an, je vais probablement développer un cancer des os plus tard... ^^

Une chose à la fois... :-).

Ils me préparent. Ils me bougent d'un millimètre par ci, d'un autre par là. Ils donnent des mesures chacun à leur tour et puis, s'en vont.

Le scanner prend du temps et j'ai l'impression qu'ils ont pris leur pause du midi avant de revenir. :-) Ils reviennent et me dit qu'ils vont commencer le traitement, que je ne dois pas bouger, etc.

J'angoisse. Je ne vous en ai pas encore parlé mais cela fait quasiment un an et demi que je fais des syncopes de stress. La plupart du temps, au volant, dans un tunnel, sur un viaduc ou quand je suis coincée entre des blocs de bétons (travaux). En gros, j'ai peur de m'évanouir car si tel serait le cas, je finirais dans un mur ou dans le vide en me faisant un gros bobo voire plus et surtout en faisant un gros bobo à Noah ou tout autre passager dans la voiture. Comme j'y pense, je stresse et la syncope arrive. C'est un cercle vicieux. Je suis allée consulter une neurologue mais à part des séances chez la psy, des moments de relaxation, elle ne sait rien faire pour m'aider.

Donc, pour m'éviter ce genre d'ennui très pénible, j'ai mon GPS à moi qui évite les tunnels, les viaduc, les parties d'autoroutes sans bande d'arrêts d'urgence. Un vrai casse-tête mais je m'en sors.

Seulement... Ces rayons sont visiblement venus s'ajouter à la liste. Je panique à l'idée que si je m'évanouis, les rayons iraient toucher un autre organe. Donc, comme j'y pense, je stresse et hop, la syncope arrive.

J'en reviens au moment où les infirmiers me préviennent du début du traitement. Je les appelle et je leur dis que j'ai très peur de m'évanouir, que je panique, que je fais des syncope vagales de stress. Ils me rassurent en disant que je suis étroitement surveillée par plusieurs caméras et que le moindre mouvement stopperait la machine. Ils sont là pour cela.

C'est parti. Je tente de me maîtriser au maximum. Une tentative de syncope arrive. Je pense à autre chose, je décompte de 100 à 0 pour occuper mon cerveau...

Ils reviennent pour bouger la machine et me dire que la deuxième partie va commencer.

Je respire profondément et je me reconcentre sur les points des plaques qui forment le plafond ou sur les grilles d'aération.

Une syncope arrive... Je sens que je ne vais pas la maîtriser. Je secoue légèrement la tête pour que je reprenne mes esprits. La machine s'arrête deux secondes après : c'était fini !

Je repars, contente que ce soit fini. Stressée pour aujourd'hui, tout même.

Vient la séance de ce matin. J'ai mal dormi. J'ai mal au ventre. A force de dire aux collègues ce que j'ai ressenti hier, j'augmente mon stress à l'idée que cela pourrait se reproduire...

J'arrive au -4, m'installe et mon cœur s'emballe.

On m'appelle. J'entre dans la cabine et l'infirmière vient me dire que j'ai encore 5 minutes. Je lui dis alors que je suis mega angoissée et que je sens que je ne vais pas pouvoir gérer mon stress. Le médecin vient me voir. Un assistant de mon âge, très sympa, que j'avais déjà rencontré, vient discuter avec moi. Il se souvient que je lui avais déjà parlé de mes craintes, de mes syncopes vagales pendant la simulation. Je lui demande s'il n'a pas des gouttes magiques.

On m'en apporte. Youhou. Mais je retarde tout le monde car il faut attendre 15 minutes pour que cet anxiolytique agisse. :-/

Pour m'éviter cela les autres jours, on me propose un flacon à ramener à la maison et à prendre 15 minutes avant mon rendez-vous, ce que j'accepte.

Ce n'est pas gagné !

Voilà donc mon nouvel ami pour ces 20 prochaines séances...

Commence donc le scanner quotidien, suivi des rayons. J'ai trouvé la lampe qui s'allume quand les rayons vont débuter. Je la regarde et j'attends donc qu'elle devient rouge. Cela signifie donc que plus personne ne peut entrer dans cette salle. Moi, je sais que les rayons vont attaquer les cellules.

Les infirmiers sont venus plusieurs fois aujourd'hui. 4 ou 5 fois. On m'a ajouté aussi un capteur sur la peau.

Bref, j'ai compté les crocodiles quand j'entendais que la machine rayonnait... En tout, j'ai eu un peu moins d´une minute trente. Autant dire... Rien !

Voilà. C'était mieux qu'hier mais je ne reste tout de même pas à mon aise.

Plus que 20 ! ^^

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