Et Bim !

Il faut savoir que la chimiothérapie peut nous ménopauser mais le risque est d'1%.

Moi, le 17 janvier 2015

Voilà une semaine que je sais.

Je dois jouer au lotto. Avec le nombre de trucs pourris qui me sont arrivés alors que leur probabilité était faible, il me semble opportun de me mettre à cocher des nombres au hasard.

Bref, revenons à ce jour-là.
Quand j'ai demandé au labo s'ils avaient oublié de faire l'analyse de l'AMH, la secrétaire m'a imprimé l'entièreté des résultats de ma PDS du 2 avril en me disant que cela avait été fait.

J'ai retourné ces feuilles dans tous le sens... Je ne voyais nulle part ces 3 lettres.
J'ai donc tout photographié et j'ai envoyé à mon amie gynécologue.

Comme une conne, je lui écris : "Je ne sais pas ce que c'est que cette hormone anti-mullérienne, mais c'est pas fameux. 😅". 
Le smiley a toute son importance... 

Elle met au moins une heure à me répondre donc, j'ai le temps de taper le nom de cette fameuse hormone sur le net...

Et là, j'ai eu des bouffées de chaleur. Des nausées. Des maux de ventre.

Je suis revenue à la maison et mon chou m'a dit que j'étais rouge écarlate.

En effet, je me sentais bouillir.

Ma réserve ovarienne est extrêmement faible. Voilà. Fallait que arrive.

J'ai fait une nouvelle PDS. J'ai eu les résultats ce matin : toujours pas de signe d'ovulation, toujours pas d'oestrogènes ni de progestérone.
Rien. Nothing. Nada.

Dans 9 mois, Picardie et Picardo seront s'office dégelés et iront dans le compost de l'hôpital. (Oops, sorry, je suis à fond dans le tri des déchets, en classe ^^).

J'ai réussi à avoir un rdv en Onco-fertilité dans deux mois.

Il restera 7 mois.

Il restera 2 chances, sachant que le taux de réussite n'est pas génial avec un cryotransfert. 

Voilà.



 

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